En 2010, Le collectif des travailleurs sociaux reprend du service !


Travailleurs du secteur social, médico social, hospitalier et sanitaire mais aussi travailleurs de tous horizons qui auraient envie d'échanger sur les métiers et de se mobiliser pour la qualité et les conditions de travail, cet espace est pour vous !


Pour ne rien perdre, pour ne pas subir, mais au contraire réfléchir et agir ensemble, rejoignez nous chaque premier mardi du mois à 20h30, salle Dewailly à Amiens




prochaine rencontre le 3 novembre à 20h30 au Lucullus.

ATTENTION, exceptionnellement, ce sera un jeudi


mercredi 24 novembre 2010

Nous n'étions pas nombreux mais nous étions là !

Petit message de Jicé :

"Salut à toutes et tous,
bon, nous n'étions pas massivement nombreux dans les rues hier, mais cela ne doit pas nous décourager. Pour cela, je vous fais parvenir en pièce jointe une interview de Sophie Béroud et Karel Yon parue dans Médiapart.
Spécialistes des mouvements sociaux et du syndicalisme, Sophie Béroud (maître de conférences de science politique à l'université Lumière Lyon-2) et Karel Yon (enseignant-chercheur à Lille-2) reviennent pour Mediapart sur le mouvement social contre les retraites. «Les syndicats ont subi un revers», mais «fait la démonstration de leur capacité à construire un mouvement de masse». Ils analysent le rôle ambigu de l'intersyndicale, la façon dont les états-majors ont joué l'opinion plutôt que le durcissement. Ils décryptent la richesse du mouvement sur le terrain, avec un recours accru aux blocages, la vraie nouveauté du conflit. Et font l'hypothèse que le mouvement, via Internet, est «déjà peut-être en train de rebondir».
Bonne lecture et à bientôt de vos remarques,
Jicé"



2 commentaires:

  1. Vachement intéressant comme analyse...
    Sans être expert en quoi que ce soit, encore moins de formation universitaire, il me semble cependant qu'il manque des points d'éclaircissement fondamentaux pour ceux qui veulent continuer les luttes. Je m'explique :
    1) le bilan de 8 semaines de mobilisation montre bien qu'il y a des limites historiques et objectives au combat syndical...et que finalement lorsque le bras de fer devient politique le rôle des syndicats touche à sa fin. On ne peut demander aux syndicats de se substituer aux acteurs politiques défaillants.
    2) il semblerait que les syndicats aient sous-estimé le degré de combativité de pans entiers de la société française, surpris de semaine en semaine ils n'ont pas endossé la responsabilité de conduire le mouvement vers une radicalisation car freinés dans leur conception syndicale classique (celle de ne pas aller sur le champ de la contestation politique).
    3) c'est pas tant le clivage "révolutionnaires/réformistes" qui joue, mais surtout celui du haut et du bas, les directions centrales et les directions locales...la base et le sommet.
    4) au fur et à mesure du développement des luttes le pouvoir accroît la répression, aussi les directions n'osent aller vers un conflit plus dur par crainte des conséquences (entrave au droit de grève, obligation faîte aux ouvriers des raffineries de relancer la production sinon c'est la prison)

    Pour le reste de l'analyse, c'est assez correct et surtout positif pour la suite des événements. Il manque le contexte international et surtout européen, où l'on perçoit bien que la bataille française a donné des idées et de l'espoir à d'autres. Et, cela ne fait que commencer...

    d'Artagnan
    Mousquetaire du Social

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  2. bravo jicé et merci pour cet éclairage(encore).
    pas tjs facile à lire et parfois même gonflant mais somme tout trés intéréssant.
    je n'étais pas de la partie ce mardi snif "physiquement" mais j'y étais de coeur.
    à tous bonsoir et comme le dit Fakir "à la fin c'est nous qu'on va gagner......

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